Mot-clé - 1956

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samedi 27 octobre 2007

1956-1976 Où l'on grandit et déménage

1956: L'année de mes 12 ans et de la communion solennelle (collège religieux oblige).Pour cette occasion 20 personnes de la famille s'étaient déplacées,j'en étais tout surpris.souvenirs: -une partie de baby-foot au restaurant avant le repas:j'étais aussi nul que sur un terrain -Un cadeau:une montre  […]

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jeudi 26 avril 2007

1956 - Dix ans (3)

Il serait temps que je t’en parle, de l’examen ; n’était-ce pas le projet initial, le titre, l’objet du ‎discours ? J’ai tergiversé et nous voici perdus dans mes souvenirs.‎

En fait de souvenirs, cette année 1956 est aussi l’année où je suis devenu myope, à ne pas confondre ‎avec des années de taupe, en trois semaines et pour le restant de mes jours. On allait ajouter des ‎hublots sur le malingre. Entre le début du phénomène, le moment où j’ai vu que je voyais flou, le ‎moment où les autres ont vu que je voyais flou derrière le voile, il s’est écoulé bien plus de trois ‎semaines. On m’a définitivement habillé du costume de médiocre.‎

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mercredi 25 avril 2007

1956 - Dix ans (2)

Le carrefour près de la mairie avait mauvaise réputation. Il s’en échappait plein de rues dont l’axe ‎départemental qui menait à la route des gardes, des rues en pente qui escaladaient les coteaux de la ‎Seine, et des rues gagnées sur les anciens marais d’autrefois qui étaient devenus l’aérodrome, tu te ‎souviens, les frères Voisins, et Hélène Boucher qui finit en vrille ici même à Issy.‎

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mardi 24 avril 2007

1956 - Dix ans.

L’année 1956 est celle où j’ai passé mon premier examen, celle où j’ai découvert le cérémonial de ce ‎qu’on a appelé plus tard l’excellence républicaine et qui alors ne portait aucun nom tant elle semblait ‎couler de source. Je n’ai jamais accepté cette notion, l’excellence Républicaine, celle-là même qui ‎fabrique des exclus plus sûrement que toutes les cuillers d’argent dans la bouche.‎

J’ai souvenir du cérémonial, du rite, il y avait comme un côté religieux dans ces files d’attente et ces ‎contrôles pointilleux, mais seul un PDA d’aujourd’hui a été capable de me rappeler l’année concernée, ‎quelques clics sur mes dix doigts et voilà, 1956. C’est pourquoi je m’autorise à te le raconter sous ce ‎numéro, dix ans d’âge et pas la moindre parcelle de tourbe, 1956 ans après le noël zéro.‎

En 1956 j’avais bouclé mes dix années de vie et j’attendais décembre pour les onze. J’avais dix ans et ‎tartagueule à la récré. La mienne plutôt, j’étais le maigrelet du lot, en voyant le grassouillet moite ‎d’aujourd’hui tu as du mal à le croire mais personne n’est obligé.‎

Je traîne à raconter ; les trois histoires prévues prendront deux lignes chacune alors je meuble en ‎attendant. Nombreux sont ceux qui sont partis et j’écris aux seuls fidèles.‎

Trois histoires, qui auraient pu me servir de prétexte pour occuper trois années, mais je n’y peux rien si ‎elles sont toutes casées avec certitude dans mon CE2. Il pourrait même y en avoir quatre, mais bon, la ‎quatrième sera pour 1957 parce que je ne suis pas si sûr. A chacun de comprendre. Les trois histoires ‎sont donc trois chapitres de cette suite :‎

L’immigré ;‎ Le sang ;‎ L’examen.‎

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vendredi 20 avril 2007

La première décennie.

Après un long silence dont je peine à sortir, je reviens sur mes lieux hantés et je cherche mes mots. A ‎quoi bon, me dit le diable vauvert, que fais-tu à perdre ton temps et le bout de tes doigts. L’ordinateur ‎n’est pas un appareil si anodin que tu lui confies tes états d’âme et de service, que tu lui racontes ta vie ‎à ta façon, que tu encombres les fils électriques de tes simagrées. Le silence est d’or dit-on, et le moine ‎ne me contredirait pas qui sait si bien tenir sa langue et son piano, quand il veut.‎

Cet or là me pèse, et plus s’accumulent les idées molles, plus l’envie de dépenser me tenaille. Les ‎déconvenues, ou plutôt la contemplation de la vraie réalité de mon enfermement volontaire et vital, ‎s’opposent à me voir revenir et simultanément rendent mon retour plus nécessaire que jamais à ma ‎survie. Etrange piège où je me suis fourré, en commençant d’écrire d’abord, en cessant de le faire ‎quelques courtes journées ensuite, moins de quarante en tous cas. Je ne peux désormais ni ‎m’interrompre ni recommencer.‎

Avant de reprendre les blogues, je vais un peu ricocher, voir si l’on voit, voir si je vois, regarder. ‎Justement, me voici au crépuscule de la première décennie. J’ai révolu neuf ans, et je vais attaquer le ‎dixième, avec toujours cette incertitude de savoir si l’an zéro compte rien ou un. Incertitude ‎philosophique, qui en rejoint d’autres. Après tout, parler de l’an 1956 est-il pertinent, évoquer Noël ‎‎1955 ou Noël 1956 sous prétexte de souvenirs a-t-il un sens ?‎

Pourquoi ne parlerait-on pas du Noël zéro, avant de chercher un sens à 1956 années plus tard ?‎

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dimanche 25 février 2007

De 1955 à janvier 1962

Ces années particulières ont déjà été relatées, et je ne souhaite pas y revenir. Si elles vous intéressent, vous pouvez les lire ici 1958 Vacances en France, Petit séjour à Nuit St Georges chez des cousins. Visite des caves et dégustation du vin. Mon père me renvoie au logis, et termine la tournée  […]

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mardi 20 février 2007

(1)-3 juillet 1955... jusqu'en 1960

Pour commencer cette aventure, et aussi parce que de mes première années je n'ai pas tellement de souvenir. Ce billet sera donc celui des années 1955 à 1960.'' Je repense au petit bébé que j'ai du être. Il parait que j'étais un bébé adorable qui ne pleurait pas souvent et qui dormait beaucoup. Ma  […]

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vendredi 2 février 2007

1955-1960

J'ai du mal à déméler mes souvenirs personnels, et ceux de la légende familiale. Mes parents sont tous les deux décédés maintenant, je ne peux donc plus vérifier auprès d'eux. 1955 : j'entre à l'école maternelle après la naissance de ma petite soeur Brigitte. Je naime pas l'odeur de l'école et des  […]

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