1956: L'année de mes 12 ans et de la communion solennelle (collège religieux oblige).Pour cette occasion 20 personnes de la famille s'étaient déplacées,j'en étais tout surpris.souvenirs: -une partie de baby-foot au restaurant avant le repas:j'étais aussi nul que sur un terrain -Un cadeau:une montre […]
Mot-clé - 1956
jeudi 26 avril 2007
1956 - Dix ans (3)
jeudi 26 avril 2007. de 19xx à 2006
Il serait temps que je t’en parle, de l’examen ; n’était-ce pas le projet initial, le titre, l’objet du discours ? J’ai tergiversé et nous voici perdus dans mes souvenirs.
En fait de souvenirs, cette année 1956 est aussi l’année où je suis devenu myope, à ne pas confondre avec des années de taupe, en trois semaines et pour le restant de mes jours. On allait ajouter des hublots sur le malingre. Entre le début du phénomène, le moment où j’ai vu que je voyais flou, le moment où les autres ont vu que je voyais flou derrière le voile, il s’est écoulé bien plus de trois semaines. On m’a définitivement habillé du costume de médiocre.
mercredi 25 avril 2007
1956 - Dix ans (2)
mercredi 25 avril 2007. de 19xx à 2006
Le carrefour près de la mairie avait mauvaise réputation. Il s’en échappait plein de rues dont l’axe départemental qui menait à la route des gardes, des rues en pente qui escaladaient les coteaux de la Seine, et des rues gagnées sur les anciens marais d’autrefois qui étaient devenus l’aérodrome, tu te souviens, les frères Voisins, et Hélène Boucher qui finit en vrille ici même à Issy.
mardi 24 avril 2007
1956 - Dix ans.
mardi 24 avril 2007. de 19xx à 2006
L’année 1956 est celle où j’ai passé mon premier examen, celle où j’ai découvert le cérémonial de ce qu’on a appelé plus tard l’excellence républicaine et qui alors ne portait aucun nom tant elle semblait couler de source. Je n’ai jamais accepté cette notion, l’excellence Républicaine, celle-là même qui fabrique des exclus plus sûrement que toutes les cuillers d’argent dans la bouche.
J’ai souvenir du cérémonial, du rite, il y avait comme un côté religieux dans ces files d’attente et ces contrôles pointilleux, mais seul un PDA d’aujourd’hui a été capable de me rappeler l’année concernée, quelques clics sur mes dix doigts et voilà, 1956. C’est pourquoi je m’autorise à te le raconter sous ce numéro, dix ans d’âge et pas la moindre parcelle de tourbe, 1956 ans après le noël zéro.
En 1956 j’avais bouclé mes dix années de vie et j’attendais décembre pour les onze. J’avais dix ans et tartagueule à la récré. La mienne plutôt, j’étais le maigrelet du lot, en voyant le grassouillet moite d’aujourd’hui tu as du mal à le croire mais personne n’est obligé.
Je traîne à raconter ; les trois histoires prévues prendront deux lignes chacune alors je meuble en attendant. Nombreux sont ceux qui sont partis et j’écris aux seuls fidèles.
Trois histoires, qui auraient pu me servir de prétexte pour occuper trois années, mais je n’y peux rien si elles sont toutes casées avec certitude dans mon CE2. Il pourrait même y en avoir quatre, mais bon, la quatrième sera pour 1957 parce que je ne suis pas si sûr. A chacun de comprendre. Les trois histoires sont donc trois chapitres de cette suite :
L’immigré ; Le sang ; L’examen.
vendredi 20 avril 2007
La première décennie.
vendredi 20 avril 2007. écrits dans la marge
Après un long silence dont je peine à sortir, je reviens sur mes lieux hantés et je cherche mes mots. A quoi bon, me dit le diable vauvert, que fais-tu à perdre ton temps et le bout de tes doigts. L’ordinateur n’est pas un appareil si anodin que tu lui confies tes états d’âme et de service, que tu lui racontes ta vie à ta façon, que tu encombres les fils électriques de tes simagrées. Le silence est d’or dit-on, et le moine ne me contredirait pas qui sait si bien tenir sa langue et son piano, quand il veut.
Cet or là me pèse, et plus s’accumulent les idées molles, plus l’envie de dépenser me tenaille. Les déconvenues, ou plutôt la contemplation de la vraie réalité de mon enfermement volontaire et vital, s’opposent à me voir revenir et simultanément rendent mon retour plus nécessaire que jamais à ma survie. Etrange piège où je me suis fourré, en commençant d’écrire d’abord, en cessant de le faire quelques courtes journées ensuite, moins de quarante en tous cas. Je ne peux désormais ni m’interrompre ni recommencer.
Avant de reprendre les blogues, je vais un peu ricocher, voir si l’on voit, voir si je vois, regarder. Justement, me voici au crépuscule de la première décennie. J’ai révolu neuf ans, et je vais attaquer le dixième, avec toujours cette incertitude de savoir si l’an zéro compte rien ou un. Incertitude philosophique, qui en rejoint d’autres. Après tout, parler de l’an 1956 est-il pertinent, évoquer Noël 1955 ou Noël 1956 sous prétexte de souvenirs a-t-il un sens ?
Pourquoi ne parlerait-on pas du Noël zéro, avant de chercher un sens à 1956 années plus tard ?
dimanche 25 février 2007
De 1955 à janvier 1962
dimanche 25 février 2007. de 19xx à 2006
Ces années particulières ont déjà été relatées, et je ne souhaite pas y revenir. Si elles vous intéressent, vous pouvez les lire ici 1958 Vacances en France, Petit séjour à Nuit St Georges chez des cousins. Visite des caves et dégustation du vin. Mon père me renvoie au logis, et termine la tournée […]
mardi 20 février 2007
(1)-3 juillet 1955... jusqu'en 1960
mardi 20 février 2007. de 19xx à 2006
Pour commencer cette aventure, et aussi parce que de mes première années je n'ai pas tellement de souvenir. Ce billet sera donc celui des années 1955 à 1960.'' Je repense au petit bébé que j'ai du être. Il parait que j'étais un bébé adorable qui ne pleurait pas souvent et qui dormait beaucoup. Ma […]
vendredi 2 février 2007
1955-1960
vendredi 2 février 2007. de 19xx à 2006
J'ai du mal à déméler mes souvenirs personnels, et ceux de la légende familiale. Mes parents sont tous les deux décédés maintenant, je ne peux donc plus vérifier auprès d'eux. 1955 : j'entre à l'école maternelle après la naissance de ma petite soeur Brigitte. Je naime pas l'odeur de l'école et des […]