Mot-clé - à 6 ans

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samedi 25 août 2007

1967 (6 ans) - Entre progrès et racines

Toujours assez peu de souvenirs de mes années de petite enfance. J’entre au CP, mais je ne m’en souviens pas. Quelques images de la salle de classe me reviennent. Des visages me sont parvenus intacts grâce à une photo de classe. Vêtements aux couleurs qui paraissent aujourd’hui ternes : bleu marine,  […]

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dimanche 5 août 2007

1972 6 ans la pisseuse

c'est la grande école je rentre au cp et en plus je vais à l'école en ville. je dois rester au magasin en attendant la fermeture, fini les gouter avec ma grand mère et ma petite soeur. Je suis grande pourtant le premier jour d'école il m'arrive une aventure qui me fait comprendre que je ne suis pas  […]

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mardi 5 juin 2007

1983, année 6 -- Apprendre à lire

J'entre à l'école élémentaire. J'ai la même maîtresse que l'an dernier, en grande section de maternelle. C'est Mauricette, c'est aussi la voisine du dessus et la maman de mes copains. C'est elle qui nous accompagne dans ce tournant crucial, cette charnière, le début de la grande aventure. On va  […]

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vendredi 6 avril 2007

1986 : 06 - Lire, enfin.

Maintenant j'ai les cheveux courts et c'est moi qui lit. Les gars (les garrrrsssse ?) La tour-te-relle. Ti-te Pom-me. Bi-bli-o-thè-que ro-se. Sous-préfecture Lait UHT stérilisé demi écrémé. (lire à table c'est pas poli). Oui-Oui décorceche, non décorche non, décroche la lune. Tout ces mots ! Je ne  […]

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mardi 20 mars 2007

1980 (6) : ouste, on déménage

Ce qui est formidable quand on avance dans la vie, c'est notre avoeuglement. Parce qu'il y a des années où un excès de clarté pourrait nous faire la quitter séance tenante. 1980 est de celles-là. Sous le vernis des apparences, les relations familiales atteignent des sommets de dénégations et de  […]

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mercredi 7 mars 2007

1967: 06, la grande école

A la grande école, on perd de vue les garçons. Avec les filles, je me retrouve dans l'école du même nom, avec un tablier bleu à prénom brodé au point de chaîne. L'école, c'est ma passion. La cour ombragée de platanes, j'y écorche une fois mon genou jusqu'à tourner de l'oeil tant la plaie est  […]

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mardi 27 février 2007

1952, six ans - La néphrite. Troisième chapitre.

‎1952 suite : .‎

Thermomètre et marche à pied, seringues, histoire de Q, Philippe Khorsand.‎

Caramba encore raté. Verbehaud était sur le palier toutes lumières braquées. Au bout de combien de ‎temps d’agonie, le mystère restera entier. Ni moi ni Verbehaud ne le connaissent, alors qui d’autre ‎pourrait. La nuit, trois heures, une heure, cinq minutes ? Tout est possible.‎

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lundi 26 février 2007

1952, six ans - La néphrite. Deuxième chapitre.

‎1952, nos moutons.‎

Les livres d’histoire t’expliquerons mieux que moi le contexte, ce sont eux qui me l’ont enseigné ‎quand le temps d’apprendre vint : la France se reconstruisait à grandes enjambées et si les souffrances ‎étaient multiples, la certitude était là que chaque lendemain serait meilleur que la veille. Il en était ainsi ‎chez nous. Et le lendemain chaque matin chantait un peu mieux.‎

Le frigo était déjà un projet, il faudra attendre quatre ans pour l’avoir, mais un projet réalisé se mérite. ‎Qu’est-ce qu’un désir qu’on soulage dans l’instant ? Des meubles potables de style typique années ‎cinquante venaient peu à peu encombrer nos cavalcades.‎

On était à mille lieues du confort de maintenant et ne compte pas sur moi pour vanter la litanie du bon ‎vieux temps. L’inconfort d’alors serait insupportable à nos fesses roses de maintenant, et seul le projet, ‎le progrès, l’espoir, le rendaient indifférent à mes parents. Les enfants où qu’ils soient font avec ‎puisque nés avec.‎

Quoique, à Groszny, je ne sois pas si sûr de moi.‎

Au printemps de cette année là j’ai rencontré la mort en vrai.‎

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1952, six ans - La néphrite. Premier chapitre.

Le palier d’en bas.‎

Il faut être discipliné. Donner l’année et l’âge. Après tout qui peut deviner en lisant 1952 que j’ai ‎six ans cette année-là ? Qui peut t’obliger à sautiller de lien en site et de billet en balise pour ‎trouver ce dont tu n'es pas certain que ce soit utile. Circonstance aggravante, toi lecteur très patient ‎qui aurais fini par découvrir que ma naissance est en 1945 devras encore faire un effort pour ‎comprendre que sagittaire n’est point servir, et que toute l’année doit s’écouler pour que le ‎résultat de la soustraction des années devienne l’âge.‎

Sans parler de l’incertitude des 10 derniers jours de décembre, un quartier d'antilope. Sages étaient ceux qui ‎calèrent les mois sur les constellations solaires et le premier jour de l’année sur le premier jour du ‎printemps. Justement, les iraniens, depuis toujours, il n’est Perse ni révolution islamique qui ‎tiennent. Il faudra qu’un jour je vous pose la question : comment peut-on ne pas être persan ?‎

Sans parler des faux prophètes qui veulent humilier ce pays et ce peuple sous des prétextes de ‎bien et de mal. Autant s’humilier soi-même. Un jour viendra.‎

Sans parler de ceux qui descendent les marches et dont on ne saura qu’à la fin la date du jour où ‎ils retrouveront le ventre du départ, le palier d’en bas.‎

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dimanche 18 février 2007

1964:06 La grande école

J'y suis, ça y est ! Que je suis contente, j'adore l'école, jouer à la maîtresse et tout et tout. Mon petit frère me torture d'ailleurs, parce qu'il me promet qu'on va y jouer... demain, et je me dépêche de m'endormir pour pouvoir être plus vite à demain, et le matin quand je me précipite pour  […]

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1952, 1953, 1954 petits et grands événements.

15 février 1952 Il ne pleuvait pas Triste jour Ma grand-mère, mère de la mienne, part à tout jamais. Septembre 1953 Je rentre à l’école. Mais comme je suis de janvier et que je n’aurai 6 ans qu’au début de l’année prochaine, l’école de la république ne peut pas m’accueillir. A force de discutions ma  […]

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samedi 23 décembre 2006

1966-1965:6-5 apprendre

Elles disent. Quand tu avais vers les 4-5 ans, on allait presque tous les week-ends dans la maison de l'Yonne. Pour t'occuper pendant le trajet on t'avait appris à reconnaître le mot "Paris" et on t'avait confié la mission de nous avertir dès que tu voyais un panneau indicateur. Parfois tu  […]

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