jeudi 1 mars 2007

2006 :: Rencontres

Des rencontres. A rendre compte. Ici. Rencontres avec des ils. Rencontres avec des elles.

Si je devais classer tout ça, je ne saurai vraiment pas de quelle manière commencer. Mais je n'en ai pas envie. Pas envie de classer. Le rangement n'a jamais été une réelle partie de plaisir. Se faire dépasser est tellement plus grisant. La lenteur de l'accumulation donne au sursaut d'énergie (celui de l'urgence pas forcément justifiée) une dimension héroïque.

Je crois donc que je vais laisser s'accumuler les rencontres de cette année 2006. J'aurais voulu poursuivre certaine. Ne délaisser aucuns. Ne pas m'éloigner d'autres. Ma nature est ainsi faite qu'il m'en a été impossible, la proximité ou la distance jouant en leur défaveur.

Rencontre résonne normalement comme un rapprochement... Mais quand l'écho est trop violent, la résonnance se fait évidemment destructrice. Bien-sûr, avec les ils, tout est plus simple. La simple camaraderie fait bien l'affaire. On ne se cherche pas les poux façon macaque. Tout serait malheureusement trop facile ainsi ! Et peut-être plus triste aussi... sans elles...

Dans cette ville qui commence à devenir mienne (dans tous les sens du terme), je fais le point. Le menton dans les miens. Les yeux dans le fleuve et le fleuve au bord de mes yeux, j'imagine ce qui m'attend, ce que ce 2007, à peine commencé, m'a préparé. Des rencontres, encore des rencontres. Plus riches, plus fortes. Ou peut-être LA rencontre... qui sait...

jeudi 8 février 2007

Ici et là

J'étais là. Impatient.
J'étais là. A lire tous ces mots si bien agencés.
J'étais là et je scrutais la boîte. De temps en temps. Ou plus. Un peu de patience que diable ! Tu n'es pas le seul à vouloir en faire partie. Et puis elle n'est pas une machine.

J'étais là et je me disais simplement que le concept était beau. Simple et beau. Mais je ne savais pas si j'avais ma place parmi toutes ces plumes ; moi, à peine éclos dans la vaste blogosphère...

Et puis comment avoir autant de matière ? En regardant en arrière, je voyais déjà l'ancre de mes souvenirs s'effacer comme on largue les amarres. Il n'est pas facile de remplir le vide avec du vide.

Mais je m'étais pourtant décidé. J'avais déjà écrit un mail très succinct pour voir si je pouvais moi aussi apporter mon caillou à l'édifice.

Envoyer/Recevoir. Envoyer/Recevoir. Envoyer/Recevoir. "Bienvenue...." Un gentil message m'explique toute la machinerie. Voilà. J'en étais. Si seulement je le voulais.

Et maintenant, je suis là.
Je suis là : partagé entre l'appel de tous les billets que je n'ai pas encore lus et mes doigts qui trépignent sur ces touches en plastique. Balancé entre le désir de lire et le désir d'écrire. Et l'angoisse du blanc. Toujours.
Je suis là, l'écran monochrome et la tête dans l'écran.
Je suis là et mon index vient de se poser sur : "Nouveau billet"...