A l'heure où sonnent les réveils joyeux des départs en vacances, je lis le billet de Valclair en me disant que je vais ricocher là-dessus.
Comme lui, j'ai manqué à la non-obligation de régularité et mes billets s'espacent tant qu'on pourrait croire qu'ils vont disparaître dans le néant de la page blanche, celle qui reste toujours à écrire.
Je ne le crois pas, et surtout, je ne le veux pas.
Je prendrai le temps qu'il me faudra mais je terminerai la promenade des ricochets avant la fin de l'année 2007.
Parfois des souvenirs d'années anciennes s'imposent à ma mémoire comme un caramel collé sur une dent branlante. J'hésite à ouvrir la bouche de peur que la dent ne vienne avec le caramel.
Mais justement, je viens de reprendre rendez-vous avec mon dentiste pour finir les travaux.
A bientôt, peut-être même à tout à l'heure.
2 réactions
1 De Otir - 06/07/2007, 16:04
Oui, j'ai eu la même sensation de perdre une dent collée à un caramel mou même pas goûteux, en arrivant - si tôt déjà - là où j'en suis arrivée, et là où je ne veux pas en rester... parce qu'en vérité, j'y suis restée, symboliquement malgré tant et tant d'années écoulées, tant de tentatives de dépasser, tant d'espoirs qu'un certain travail s'effectuerait, un travail psychologique qui est constamment démobilisé par la nécessité de continuer à vivre, au quotidien, dans des conditions pas nécessairement idéales pour effectuer cette retraite intellectuelle.
Je n'ai même pas le courage de faire mon billet dans la marge comme une grande ! je profite lâchement de ceux et celles qui le font pour me rallier et renchérir.
Ce qui est agréable, ce qui est rassurant, c'est de ne pas se savoir seuls - même si parfois, ces pages blanches sont en fait le signe de ce que l'on ressent d'abord et uniquement une trop grande solitude à être dans ce que l'on ressent sans pouvoir le partager... exactement comme il est ressenti.
Les ricochets continuent. Toujours de plus belle.
2 De andrem - 11/07/2007, 17:19
Comme Otir, je profite lâchement, chez Valclair puis chez Samantdi, des billets de ralentissement pour dévoiler le mien et le pourquoi du comment.
Le pourquoi du comment, le commentaire du pourquoi, je l'ai posé chez Valclair à l'insu de son plein gré.
Il n'est pas si facile qu'on croit de ricocher sa vie.