C'est un beau lycée de province la majorité des classes sont au rez de chaussée, la cour est grande avec une cornière à colonne tout autour, au milieu trône un parterre de fleurs et il y a aussi de grands arbres. Pas de porte vitrée fermée à clefs comme j'en verrai plus tard en tant que pionne. Ce lycée est un havre de paix.
Mon premier flirt sera un grand de terminale à l'allure romantique mais à peine commencée notre idylle prend fin, il veut faire l'amour et moi je lui avoue que vu que je lui dois mes premiers baisers je trouve que les choses vont un peu vite. incrédule d'abord, il préfere rompre pour ne pas risquer de déclencher ce fameux amour éternel pour le premier homme. il passe à autre chose, flattée tout de même qu'il n'est pas vu en moi une novice, je me tourne vers les jeunes gens de mon âge moins pressés d'accélérer les choses.
Je reçois aussi ma première claque, pour avoir assisté à une boum d'après midi... Et se profilent les réjouissances que me réserve l'adolescence, pas de sorties donc pas d'amies, et de longs moments à détester la campagne pourtant si belle dans mon enfance.
Je commence ma rébellion en douceur apparente, je prends une mère de substitution. Une employée de ma mère, elle même mère d'une copine deviendra ma confidente et je reporterais sur elle l'affection que je ne peux donner. Je ne fais pas cela pour provoquer ma mère mais elle le vivra sans doute comme tel, elle finira par renvoyer cette femme avec qui je continuerais longtemps à communiquer.
Plus tard à l'internat je me ferais "adopter" par la mère de mes amies qui m'appellera son 4/4 de fille ou de manière dégressive suivant mon degré de gentillesse, j'aurais ainsi de belles amitiés féminine avec des femmes qui approche l'âge de ma mère, aucune ne lui ressemble au contraire j'en profite pour donner corps à mon idéal féminin.