Enfin en principe. Car nous sommes jeudi justement. Et mon ricochet 1994 n’est pas prêt. Il était pourtant sur le feu dans ma bouilloire intérieure depuis quelque temps mais aucun mot n’en a été écrit...

C’est qu’il n’est pas facile. Il n’est pas spécialement douloureux mais il fait étrangement écho à des ricochets d’une autre nature qui se nouent ces jours ci dans mon présent. Et ce sont ceux-ci d’ailleurs qui ont absorbé une bonne part de mon énergie mentale de ces derniers jours, m’empêchant de me tourner vers ces temps plus anciens ou plutôt peut-être de trouver la bonne distance pour en parler. Alors je préfère laisser mijoter.

Donc je saute l’échéance. Je passe le tour. Tant pis pour mon contrat du jeudi qui après tout n’est un contrat qu’avec moi-même ! Et puis tiens, ça ne me déplait pas de laisser un peu plus longtemps comme ricochet dernier en date, ce ricochet 1995, si heureux et lumineux.

Evidemment si je m’amuse à sauter comme ça les échéances, je n’ai pas fini de dérouler le film ! Moi qui doit déjà ricocher sur plus d’années que bien d’autres, si en plus je saute mon tour quand donc arriverais-je au bout ? Il y en a qui vont avoir le temps de faire trois fois le tour avant que je n’atteigne le doux temps où je pourrai réintégrer le cocon primordial, la quiétude du giron maternel (hum ?!)