mardi 6 mars 2007

1966... 2 ans !

Hé oué, j'ai deux ans, chui grand maintenant !
Seulement je suis le petit "Koki", le bébé, le dernier arrivé.
Je suis amoureux de ma patiente marraine, je passe des heures à la coiffer, elle supporte sans broncher mais début dans la vie.
Nous vivons à Paris, dans un quartier en partie rénové maintenant, mais qui a failli m'anéantir une deuxième fois quand j'y suis retourné seul il y a cinq ans.
Une vague de souvenirs enfouis m'a retourné comme une crêpe quand je me suis retrouvé devant "ma" maternelle.
Mais de ceci nous reparlerons l'année prochaine.
La première fois, j'avais failli y rester avec une délicieuse prâline qui fit fausse route. Ma mère me sauva et jamais plus je n'ai remangé de prâline !
Je vous laisse, je dois me préparer pour l'école...

vendredi 2 mars 2007

1965, les aventures commencent...

Je souffle ma première bougie !
Enfin, j'imagine que mes parents ou mon frère s'en chargent vu ma capacité pulmonaire de bête d'orage en pleine grossesse.
Dans les infos importantes : je marche, je suis propre, on m'a fait des trucs aux végétations, ma grand-mère paternelle nous a quitté.
Malgré mon jeune âge, on me maltraite déjà, si, si !
Pour me laver, on fait chauffer de l'eau puis on rempli une espèce de baignoir en féraille et on trempe le mioche (moi) dedans.
Oui mais ce serait bien de couper le gaz et de vérifier que la chaleur résiduelle ne se transmette pas au fond de cette baignoir métalique pour éviter de me roussir la peau des fesses, nan mé ho !
Heureusement qu'à cet âge on ne garde pas de souvenir !
Mon frère, ce vieux de trois ans, est déjà un ivrogne. Il profite d'un moment d'inatention pour vider le verre de vin de papa qui, du coup, trouve son aîné de fils bien étrange depuis quelques instants. Bah oui, il est pété comme un mulot qui vient de passer une semaine dans un fût de Bordeaux !
Nan mé j'vous jure ! Quelle famille !!!

jeudi 22 février 2007

Avril 1964...

Aujourd'hui Nelson Mandela est condamné à la prison à vie (ça commence mal).
Le Peni(ble) est condamné à une amende et à des dommages et intérêts, pour coups et blessures volontaires (déjà ?).

Et moi j'arrive dans ce monde de fou !
8h15 du matin.
C'est la première fois, mais aussi la dernière, que je serai du matin.
Il paraît que je suis avec ma maman, que le monsieur là c'est mon papa et que j'ai un frère.
Il faut qu'on me lave, qu'on me pèse, qu'on me mesure, qu'on me regarde sous toutes les coutures, qu'on m'habille et je suis quasi certain d'avoir déjà faim !
Rien de bien extraordinaire pour un nouveau né en somme.
Tiens ! Je ne suis pas seul dans mon berceau, t'es qui toi ?
Lui c'est Néné. Un ours en péluche qui fait "Couick" quand on lui prend le bras gauche.
C'est le cadeau de naissance de la jeune fille qui va devenir ma marraine.
Néné ne me quittera plus depuis cette date. Comme moi, il connaîtra l'école, la colonie de vacances, le collège, les classes de neiges, l'Angleterre, le lycée, l'armée, le travail, les joies, les peines, etc. Il est un peu comme mon jumeau.
Et ma marraine sera toujours une star à mes yeux.
On va aussi me baptiser rapidement.
Rapidement aussi je serai propre.
Bientôt, je vais pouvoir raconter ce que j'ai vu et ce que j'ai vécu, mais avant tout il me faut apprendre à pleurer, gazouiller, parler, ramper, marcher, trotter, ppffff, si petit et déjà tant de choses à faire !

mercredi 21 février 2007

Eté 1963...

Par un beau jour de l'été 63, ça se trouve il pleuvait comme vache qui pisse après tout, la mise en chantier du 2ème commence.
Le 2ème, c'est môââââ !
Des échos que j'en ai, la poésie étant absente de l'esprit de mes parents à ce moment, je fus conçu un soir de beuvrie derrière une porte.
J'interdit à quiconque de voir ici une hypothétique raison de mon état physico/mentalo/homo/daltonique sous peine de représailles sévères.
Moi, tous les jours je loue ce moment que mes parents ont su trouver pour me permettre bien plus tard de vivre des choses merveilleuses (pas tout le temps) et de rencontrer Smab (avec qui d'ailleurs nous n'avons pas encore tenter la procréation un soir de beuvrie derrière une porte).
Haaaaaaa que c'est beau la vie tout de même !