Une semaine.

Je renoue avec un rythme qui m'était familier, il y a des années. Les premiers jours, je me sens désertée des mots qui m'ont quittée. Une inquiétude sourd : et s'ils ne revenaient plus ? Puis dans le vide résonne un écho. Une à une, des voix se réveillent ; elles murmurent. Le silence se peuple. Il devient discussion, rires et sanglots mêlés. Il se peuple et se remplit, les discussions se font vives. Elles m'interpellent. J'y participe.

Les mots finissent par déborder de partout, et le sentiment d'urgence par m'envahir : il me faut une page blanche, maintenant...