Dans l’hiver froid de deux mille neuf, une étoile a brillé. Bientôt, déjà, elle soufflera sa première bougie. Avec un peu d’avance, bon anniversaire, belle enfant. Illumine-nous encore de tes sourires quand tu découvres le monde.
Ç’a été une de ces rares années de tournant, qui ne laissent pas les vies tout-à-fait dans l’état où elles les ont trouvées, et peu de temps pour les écrire quand on est en train de les vivre.
Apprivoisé patiemment, j’ai réappris à dire des mots longtemps tus. Je les ai entendus, aussi. Je t’aime.
Entouré de copains, tous assidus, motivés, on s’est dépassés. On est arrivés à faire ce dont jamais je ne me serais cru capable. Niveau IV n° 67694.
Un soir d’automne, j’ai brisé dix-neuf ans de silence. Sans y mettre les formes, sans circonlocutions policées. Brutal, peut-être, tant c’est venu presque sans prodromes. Pour que ça s’ouvre enfin, il fallait autre chose qu’une lame mousse. Il fallait y aller, tranchant dans le cuir. Papa, je voudrais que tu me parles d’elle.
J’ai parié sur l’avenir. Pacte civil de solidarité.
une réaction
1 De Otir - 02/12/2010, 03:13
Thomas, je ne sais pas si ce n'est pas encore plus difficile, de déposer ces petits cailloux là, ceux qui roulent tout en continuant de marcher : chapeau ! et merci du toujours aussi joli partage.
Bon anniversaire à toi !