Longtemps, j'ai hésité, j'y ai pensé, mais pas assez pour me dire que j'arriverais à puiser assez de choses dans mon parcours.

Je me suis dit que je n'aurais pas le temps, pas le courage, pas la constance de rédiger un vrai billet avec du beau contenu dedans, fourré à l'émotion - de préférence. Une pression de plus sur les épaules qui déjà ont du mal à se supporter elles-mêmes, ses idiotes.

Et dernièrement, Kozlika a fini de me décider à me lancer, la lecture - bien que non assidue - des billets ricochets m'entraînant un peu plus vers cette folie, confession, témoignage d'une vie parmi d'autres, pas plus ni moins, juste un être humain qui "est par les liens qu'il tisse".[1]

Se lancer, et éprouver le vertige simplement en y réfléchissant. La route est longue et pentue.

Notes

[1] Albert Jacquard