Je tombe sur mes premiers ricochets sur le blog de Thomas. Je ne sais pas comment j’ai réussi à passer à travers depuis Janvier. Sans doute n’ai-je pas voulu voir, n’étais-je pas dans cette dynamique là. Maintenant j’y suis, et plutôt deux fois qu’une. A l’heure de passer le relais, de créer une nouvelle vie – quelle folie ! – me pencher sur mon histoire me semble une évidence. Faire apparaître les lignes directrices avant qu’elles ne me dirigent à nouveau. Choisir des évènements du passé, et savoir que si je les ai choisis, c’est qu’ils parlent de mon présent. Parce que l’histoire n’existe pas, que tout souvenir est faux par essence. Pourtant il existe ce souvenir, il existe et il agit. Comme moi, qui n’existe pas plus.