Je m'y prend au dernier moment, evidement. Je passe de l'idée "je vais rien faire - personne ne m'aime" à "je vais inviter tous ceux qui ont été importants pour moi pendant ces 30 ans". La liste dépasse vite les 100, et je n'ose pas en inviter la plupart.
Je ne reçois que des réponses négatives... le temps passe et l'angoisse monte. Tous ceux qui viennent n'ont juste pas trouvé utile de le signaler.
Bref, nous serons une trentaine. Certains m'ont demandé pour les cadeaux. "Quelque chose qui pour vous me représente, ou représente le lien que nous avons ensemble"
Gatée comme jamais, telle une gamine, au milieu d'une montagne de cadeaux.
Je m'inquiète que le lien ne se fasse entre les amis du boulot, les amis des asso et Sophie, la meilleure amie de Chou, qui s'est tapée 400 bornes pour venir... toute seule. Ben aussi a fait beaucoup de route, avec son adorable Luca. Ca a l'air de prendre. Deux de mes co-internes restent obstinément soudées comme deux soeurs siamoises, ma mère se terre dans sa cuisine...
Est-ce que les gens s'amusent? Est-ce que je donne une bonne image aux deux siamoises?
Elles partent, avec quelques autres, et restent, pour résumer, les LGBT et Sophie, qui se fond à merveille dans la masse. Même que ma grande soeur en est subjugée. Elle est si jolie et respire tant la bonté, comme chou, que ma soeur se posera la question de leur parenté. Et flashera, surtout...
4h du matin, les irréductibles à la table de jeu vont se coucher, et l'installation dans les tentes est encore un grand moment de poilade.
8h, le soleil, les oiseaux et les chiens nous réveillent. Les premiers sont déjà à la table du petit déj avec mes parents et mes soeurs, ravis, au milieu du pain grillé et des confitures maison. 18 convives qui ont choisi de rester. Jusqu'au soir.
18 sourires vissés sur les visages, 19 avec le mien
Partager les rires, le soleil, la piscine, les tomates du jardin.
Et beaucoup d'amour.
Premier de trente petit cailloux
3 réactions
1 De andrem - 15/11/2007, 08:52
Le plus précieux dans ces fêtes de retrouvailles n'est pas le soir de la fête mais le lendemain, quand sont encore là ceux qui ont eu envie de rester, et qui acceptent ainsi la disparition du maquillage de la veille.
Alors surnage seule la joie de l'amitié retrouvée ou réinventée. Les autres sont partis qui n'étaient venus qu'à la parade.
2 De alixire - 18/11/2007, 00:19
Andrem, j'ai toujours préféré les lendemains de fête, mais jamais trouvé les mots pour exprimer pourquoi avec précision. Voilà qui est fait, Merci...
3 De Aglaï - 19/11/2007, 13:09
J'adore ces lendemains moi aussi... on a fait connaissance, le temps s'est suspendu pour savourer les restes de la fête et c'est presque vacances. On est ensemble pour de bon.