Finalement dans cette histoire de ricochets je crois bien que je vais changer de sens !

Plutôt sur l’axe 19XX à 2006 disais-je l’autre jour mais sans contrainte absolue de continuité. J’ai même déjà rédigé la note pour 1961 histoire de me placer d’emblée dans les parages du démarrage de nos dames organisatrices...

Mais voilà, à y réfléchir, je pense que finalement je vais descendre de 2006 à 19XX. Et en m’imposant la continuité et la contrainte : une entrée chaque week-end, chaque week-end une année évoquée… J’avais envie d’aller barboter dans mes premières années, dans mon adolescence surtout, ça me paraissait plus amusant, plus ludique, j’ai des images toutes prêtes dans ces années auxquelles j’ai envie d’aller tout de suite me frotter pour leur donner une seconde vie. Mais je me dis que ce sera sûrement plus riche de redescendre, qu’il y a plus de chance ainsi de laisser venir à moi des images cachées, de les faire ressortir de la brume à mesure que je m’en approcherais, en avançant ainsi vers les origines comme en une espèce de marche initiatique. Ça a un côté plus difficile. Et notamment parce que j’ai le sentiment de devoir traverser pas mal d’années qui sont celles du long fleuve tranquille (si je mets les lunettes roses) ou de la morne plaine (si je mets les lunettes grises). Je ne vois pas trop à priori ce que j’aurais à dire de bien excitant sur certaines de ces années, je ne vois pas trop les plaisirs d’écriture que je vais pouvoir y prendre, j’ai peur par moments de me trouver comme devant un pensum fastidieux et de m’y ennuyer. Mais de la difficulté justement peut-être naîtra l’intérêt…

Mais d’écrire cela, j’hésite à nouveau. Chemin montant ? Chemin descendant ? Ça c’est du Valclair tout craché. Très fort toujours pour peser le pour et le contre. Longuement ! Interminablement ! Au point de remettre la décision de commencer, au point parfois de laisser passer l’envie, c’est le coup de l’âne de Buridan, incertain devant le sac d’orge et le sac de blé, à s’en laisser mourir de faim…

Allez, cochon qui s’en dédit, dimanche de toute façon je me lance. Dans un sens ou dans un autre…